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Sablage, gommage, grattage de la quille ?

Voilà quelques photos pour illustrer l’état de la quille à la sortie du bateau. Des points de rouille parsèment ici et là le lest en fonte de Renaissance.

Quelle est la bonne solution pour remédier à cette corrosion ?

1]  Au départ, nous avions dans l’idée de sabler la quille en louant le matos. Il nous fallait donc compresseur, sableuse et sable. Malheureusement, ça ne s’est pas très bien goupillé. Petit compresseur non tractable pas disponible, magasin fermé, puis pas de camion pour charger tout ça, en louer un ? Bon et du côté des compresseurs tractables… Oui mais pas d’attache pour remorque, trouver une autre voiture qui aille… ? Que le samedi pour nous ! Puis ensuite, le sable…

On estime que le sablage de la quille coutera dans les 250 euros. De prise de tête en prise de tête, on abandonne la chose. Nous aurions du nous y prendre plus tôt.

2]  On s’interroge ensuite sur la possibilité de laisser ce boulot à un professionnel. Après deux ou trois petites recherches sur le net, je tombe sur un artisan du coin qui propose un gommage de la quille permettant de revenir au matériau brut. On tente le devis… Travail de qualité, délai raisonnable, tranquillité d’esprit, du temps économisé… Allé 200 ou 250 euros on achète ! … Mouai, tu parles, ça coûte bonbon et le bonhomme nous annonce le double. Oui soit-disant, il y a beaucoup de couches à enlever pour retrouver la fonte…

3]  Voilà, il ne reste plus qu’à nous armer de patience (et de persévérance) pour décaper tout ça. Économique certes, mais le travail est long et fastidieux. Jean-Rémy est heureux.

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  • restauration quille fonte

Au sec le rafiot !

C’est le grand jour…

9h45 ce matin, tout le monde est arrivé, Renaissance quitte son ponton. Et oui, aujourd’hui, le bateau abandonne l’eau du port d’Hendaye pour aller se caler à terre pendant quelques mois…

Le moteur tourne rond et nous voici arrivant près de la passe de grutage. Nous sommes pilpoil à l’heure. Pourtant, il nous faudra d’abord attendre qu’un autre bateau rejoigne les flots. On stagne, pas de soucy. Faut dire que nous avons de la chance… Le vent prévu n’est pas là, nous préservant des rafales annoncées à plus de trente noeuds…

Enfin, il met les gaz ! A nous !

Quoi ? Le grutier nous fait « non » de la tête et nous dit que nous n’avons pas pris rendez-vous ! Il déconne, effectivement, à la base, on avait prévu la chose pour le mois dernier mais j’avais bel et bien reporté pour aujourd’hui ! Après plusieurs allers-retours dans sa hutte, enfin, le voilà qui revient et qui acquiesce.

Le voilier s’avance puis se cale sur les sangles à moitié relevées de la grue. On s’occupe à présent du dématage. Pas de sangle pour le mât ; c’est une petite amarre qui s’occupera de lever la bête en la prenant sous les bas-haubans… C’est bof et peut-être un peu inquiétant. Les ridoirs sont défaits et voilà le mât qui s’élève pour venir se poser sur le bitume. Bien qu’un peu délicate, la manoeuvre s’effectue sans heurts. Il ne reste plus qu’à mettre le bateau sur son berre.

Enfin, Renaissance se pose.

Alors dans quel état es-tu bateau ? (Dernier carénage en juillet)

Et bien, ta coque n’est pas très sale et décapée en partie par les poiscailles du port (?) mais ta quille nous montre toute sa rouille… Bon bah c’est bien pour ça qu’on est là.

Le mât nous rejoint et des amarres sont installées de part et d’autre du voilier.

Il est midi et l’objectif est réussi. Maintenant, reste plus qu’à se mettre au boulot !

Nous venons d’apprendre que nous ne pouvons rester sur la zone que jusqu’au 15 mars car après c’est la saison des carénages donc tout le monde doit être à l’eau. Bref, merci de nous avoir prévenus à l’avance… Car cela nous empute quand même d’un mois sur notre calendrier. Va falloir bien gérer.

Donc programme pour ces deux mois à venir :

– Cette semaine, réserver une sableuse et démontage de la cabine arrière

– Week-end prochain, sablage de la quille rouillée

– Modification de la cabine arrière pendant que la quille dégorge

– Aura-t-on le temps de s’occuper du pont ? Les joints mériteraient d’être remis à neuf, et le bois désirerait être poncé…

– Changer le presse-étoupe

– Traitement de la quille

– Carénage

– Remise à l’eau probablement pour le samedi 12 mars ?

Affaire à suivre !

Nous voilà donc terriens pour deux mois, et tous les deux un peu tristounets à l’idée d’abandonner le bateau !

Mais bon allé, avec nos boulots plus les week-ends bien occupés, ça devrait passer viteuh… !

Un gros merci à belle-sœur (qui nous voit débarquer chez elle en plus !), à Philippe et à Jérôme ! :o)

Enfin l’étai !

Ah qu’il nous aura causé du souci celui là !

Mais aujourd’hui, nous avons enfin pu installer l’étai largable et récupérer la voile ; un foc.

Petit problème avec une certaine longueur de sertissage de câble, des mousquetons qui ne voulaient pas arriver à la voilerie… Bref, j’avais peur que cela repousse encore la date du départ.

Bref, voilà la chose montée avec son ridoir à levier permettant d’éviter d’avoir à régler la longueur de l’étai à chaque utilisation…

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  • étai largable

Carénage 2010

Jeudi 1er juillet, 9h30…

… Il est temps de rejoindre la zone technique pour sortir le bateau de l’eau.

Il fait beau et déjà très chaud, pas un souffle d’air. Allez hop, la grue arrive et quelques minutes plus tard, voilà Renaissance installé sur son ber…

L’hélice est complètement recouverte de coquillages mais dans l’ensemble, le voilier n’est pas si crado que ça.

Au boulot ! Karcher attitude, on se lance dans le nettoyage qui sera crevant mais relativement rapide.

Jean-Rémy s’attaque à l’hélice, pendant que je m’éclate à faire des bonds à chaque jets de l’eau sous pression :)

C’était une journée verdict car on avait peur que l’hélice soit bouffée par l’électrolyse et en fait elle se porte plutôt bien ouf. Mais, c’est la quille qui a chargé… On observe qu’elle est recouverte de petites tâches de rouille qu’il faut décaper afin d’appliquer un
primaire qui porte le joli nom de Primes aux cons

Jean-Rémy s’y attelle à la disqueuse.

La première couche d’antifouling sera passée dans l’après-midi.

Mal au biscotos, noirs de poussières et barbouillés de peinture, il est temps d’aller se reposer. On a bien avancé, le lendemain, nous serons donc de nouveau à l’eau dans l’après-midi…

Vendredi, nous finirons le travail en passant une dernière couche d’antifouling, enfin une moitié de couche en insistant sur les zones délicates !

Anodes installées, arbre d’hélice graissé et hélice siliconée, la grue est annoncée !

Renaissance est remis à l’eau.

Au final : un jour et demi à lui refaire une beauté, des algues, des moules et des œufs d’alien arrachés, deux pots et demi d’antifouling érodable passés, deux enveloppes cutanées de noir mouchetées et un porte-monnaie plus qu’allégé !

Maintenant, grand rangement et derniers préparatifs. Si tout se goupille bien, nous partirons mercredi !

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  • carenage voilier