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Ca caille au bercail

Aglagla qu’il fait froid !

La température extérieure varie entre 0 et 5°C en ce moment… Et dire que la semaine dernière, on se baladait dehors encore très légèrement couvert ! L’hiver a définitivement pointé le bout de son nez avec son lot de grelottements et de claquages de dents. En plus du froid sec, un petit vent glacial vous rappelle que vous n’avez pas bien fermé le haut de votre manteau et que vous auriez du, quitte à avoir l’apparence d’un boudin emmitouflé de haut en bas, piquer le bonnet déformé qui traine lui bien au chaud au fond d’un placard…
Les quelques passages obligatoires dans ce froid prennent l’allure pour moi de courses très sportives où le seul objectif est d’arriver le plus vite possible à la destination chauffée. J’admire par la même occasion les quelques courageux promeneurs qui parsèment mon chemin.
A l’intérieur du voilier, c’est pas le pied ! L’artisanal chauffage à eau du capitaine a du mal à nous offrir une température ambiante correcte. Tout est fermé et les hublots gelés sont calfeutrés avec de l’isolant en alu afin d’éviter le plus possible les déperditions de chaleur… Ça fonctionne plus ou moins, enfin, j’ose espérer que ça marche un minimum. En tout cas, ça règle temporairement le problème du manque de rideaux aux hublots mdrr !
Ce matin, je me suis levée la tête embrumée et chaire de poule au bras, je me suis dirigée vers le thermostat. Verdict : 8,5° ! Aaah… (cri d’horreur et de désespoir) Bref, de quoi être de bonne humeur de bon matin ! En route chauffage, t’as du boulot ! Quelques instants après, assez longs ces instants, la température est difficilement remontée à 13° à coup de souffle tiède puis froid ou presque…
Bon je me plains mais j’ai encore le privilège de travailler dans un endroit bien chauffé, mais pas le chef… J’espère ainsi que cela ne mettra pas nos (ses) humeurs et nos (ses) nerfs à vifs, et surtout que le moral sera épargné parce qu’avoir tout le temps froid, bah ça use.

Interrogation du jour : chauffage à eau ? Euh… ça ne gèle pas l’eau ?   :)

Nouveau port, nouveau décor

Cela fait maintenant quelques jours que nous sommes au port de Sète et petit à petit on se fait à ce nouvel environnement.
Le Môle Saint Louis compte 345 anneaux et nos premières impressions sont plutôt bonnes.
La capitainerie qui est flottante nous a accueilli très sympathiquement ! C’est un petit port super vivant qui nous change de Port Camargue. C’est toujours surprenant de voir autant de monde sur le ponton. Bon ok, nous sommes au ponton dédié aux visiteurs mais quand même ! Pour ce qui concerne les tarifs, un mois à Sète nous coûtera 331 euros ainsi qu’un supplément de 30 euros mensuels car nous vivons à bord.

Ah oui ! Ca y est ! Le voilier est désormais également mon chez-moi. J’ai emménagé il y a peu, ramenant avec moi quelques cartons au grand dam du capitaine qui considérait mes affaires comme une espèce de bordel inutile sur le voilier ! J’ai donc du lutter pour les lui faire accepter :) Et sincèrement… Si on devait objectivement comparer qui de nous deux possède le plus grand bazar qui ne sert à rien sur le bateau, je ne serai pas en tête de liste mdrr !
« C’est quoi ce truc, c’est à jeter ? » (Je tiens alors dans les mains une sorte de fil tout tordu et à moitié pourri) … « Euh non mais c’est à garder, on ne sait jamais ! » …
Bah voyons, et c’est moi qui entasse…

Sinon, il fait beau et bon ! Sète est une ville pleine de charme et de petits coins à visiter. Côté boulot sur Renaissance, on n’avance pas du tout en ce moment. Il faut dire que Jean-Rémy reprend le travail lundi prochain, moi le lundi d’après, alors entre repos et ballades, on profite avant de reprendre …


Les petits points noirs du tableau :
Le voilier comme tous les autres bateaux bouge relativement beaucoup à chaque passage de chalutiers et autres…
La propreté des eaux du port est plus que bof…

Six garçons dans le vent – DVD


Auteur : Olivier Marchon
Parution : 2007 ?
Durée : 105 minutes
Bande-annonce : Voir plus bas

Le Cap-Horn comme si vous y étiez !
Tahiti, décembre 2003.
Les six équipiers de l’Elora partent vivre le rêve de tout marin : la conquête du Cap-Horn. En chemin, ils espèrent affronter les fameuses tempêtes des 40èmes Rugissants et 50èmes Hurlants. Mais leur quête sera semée d’embûches…
L’Elora et son équipage arriveront-ils sans encombres à Ushuaïa, leur destination finale ?

Olivier Marchon pose un regard différent sur l’aventure et vous invite à partager la vie de ces six marins ordinaires.

Que dire ? Film très sympa à regarder ! Très loin du DVD de voyage, il nous plonge dans l’aventure d’une bande de potes à la conquête du Cap-Horn… Et petite parenthèse intéressante, ils n’étaient pas six marins à bord mais sept ! Le septième garçon et les coulisses de la production sont par ici…

(Et un deuxième merci aux voisins tiens :)

 

La rage de survivre – Bouquin

477508610_L.jpgAuteur : Jacques Vignes
Parution : 1973
Edition Arthaud, mer
216 pages

En 1972, un homme et une femme, Lucien Schiltz et Catherine Plessz, vont dériver douze jours dans un canot pneumatique spartiate, instable, sans nourriture, avec seulement un peu d’eau.

Après le naufrage de leur voilier le Njord, ils vont devoir subir les tempêtes, plusieurs chavirages, les affres de la faim et de la soif.

Leur récit démontre une grande résistance à des facteurs extrêmes dominés par des dangers de mort constants.
L’étude de leur relation est étonnante, en particulier au niveau des réactions psychologiques faites d’hallucinations et de délire pour Lucien, et plutôt de repli et de résistance « consciente » pour Catherine.

Hum. Tout simplement une incroyable aventure ! Tout au long du récit et jusqu’à la dernière page, on oscille comme les deux personnages entre espoir et désespoir tellement ce livre est prenant. Facile à lire et surprenant, il amène à réfléchir sur ses capacités personnelles et sur les ressources que chacun de nous possède…