Archives pour la catégorie '> Vie à bord'

Ou irons-nous ? Mystère et boule de gomme

Hum, un questionnement qui commence à prendre toute son importance car Renaissance ne peut pas passer l’hiver à Port Camargue. En effet, nous bénéficions seulement d’un contrat « été » qui se terminera le 1er novembre prochain. Lorsque nous sommes arrivés début mai à la capitainerie, le bonhomme qui nous avait reçu nous avait averti que des travaux allaient être effectués dans le port durant la basse saison et que du coup, le nombre de places disponibles diminuraient…
Alors que faire ?

Plusieurs possibilités s’offrent à nous :

– Rester à Port Camargue, ou du moins essayer !
Déjà, il s’agit de savoir si leur discour sur la diminution des emplacements bateaux est réalité ou tout simplement stratégie commerciale ! Quand on sait qu’il n’y a que 700 euros de différence entre le forfait été et le forfait annuel, il apparait bien légitime de se poser la question. Il est naturellement plus rentable de « vendre » deux forfaits saisonniers qu’un seul et unique forfait annuel à 2900 euros… Enfin bref, si c’est possible de rester, pourquoi pas ? Après tout, il y fait bon vivre et puis je suis assez curieuse de voir ce que donne un port comme celui-là en hiver.
Pour le travail, c’est une autre affaire… et à voir en fonction.

– Partir sur la côte d’Azur !
Du soleil, des paysages somptueux ; il est vrai que dans ce coin, la côte est super belle et ça fait rêver… Une qualité de vie qui a surement un coût puisque les prix des places dans les ports sont trop élevés pour nous. Snif’ oui mais pour débuter une nouvelle vie (nouvelle région, nouvelle ville, nouveaux boulots, nouvel ‘habitat’, nouvelles emmerdes…) payer 800-900 euros de port, bah ça ne va pas le faire ! Bon ok, c’est vrai qu’à deux salaires ça pourrait peut-être le faire… mais avec le voilier, nous ne sommes pas à l’abri d’une tuile quelconque, nous devons ainsi rester dans une optique d’économie. Garder des sous pour équiper comme il faut le voilier et puis aussi pour commencer à se faire une petite caisse de côté
pour les projets et tout et tout…

– Rester dans le coin !
Martigues, Port Saint Louis… Mais quels avantages nous garderons ? Hum… Là, tout de suite, je n’en vois aucun mais il faut que je réfléchisse. Oui ! Les prix des ports sont accessibles, nous aurons un temps semblable à Port Camargue et surtout on se rapprochera de la côte d’Azur et donc de jolies zones sont à découvrir.

– Partir au pays du vent…
Narbonne, Gruissan, Port-La-Nouvelle… Je ne suis pas très emballée par cette région un peu pauvrette et par le vent qui l’accompagne, mais bon peut-être que je me trompe. Jean-Rémy recherche du travail dans la charpente navale et apparement il y aurai quelques gros chantiers intéressants dans ce coin… Donc ce choix est à évaluer et à voir en fonction du travail souhaité…
Mais des gros chantiers, il n’y en existe pas ailleurs mdrr ? Bon, j’avoue que les prix des ports sont abordables, un bon point !

– Prendre un mois de vacances et s’exiler vers le pays basque !
Là, on change carrément d’option. Adieu la méditerranée et son tendre climat, on part pour la côte atlantique avec sa soit-disante humidité. Je crois que ça m’embète un peu pour le moment bien qu’aller s’installer à Hendaye fait partie de nos projets. En effet, il y a encore pleins de choses à faire et à voir ici avant de partir si vite dans un autre coin du pays. Et Porquerolles ? Et la Corse… ? Certes, j’aurai surement quelques regrets en partant mais je ne suis pas totalement réfractaire à l’idée de rejoindre Hendaye. Quelques bons arguments réussiraient
probablement à me faire changer d’avis sur la question…

Bref, pleins de possibilités…
Mais le choix est également de savoir s’il faut partir en ayant trouvé du travail ou s’installer d’abord puis chercher le travail ensuite…
L’idéal serait évidemment de réussir à conjuguer les deux d’un coup !

Troisième feu d’artifice de la saison

nullOui mais celui-là, il était particulièrement beau ! Il n’avait rien à voir avec les deux autres feux du 14 juillet et du 15 août…

Et puis, il faut dire que nous étions tout (très) prêt car il a été tiré de la digue dans l’avant-port.

Je crois bien que nous pouvions pas être mieux placés pour se délecter du spectacle.

Ah ! Et on comprend mieux à présent pourquoi le voisin nous avait un jour parlé des bateaux de notre ponton tout noirs de poussières…

Bon anniversaire le port !

Un dimanche et un lundi encore trop chauds et il est l’heure de repartir vers Arles… Pas envie, et vivement le froid car y’en a marre d’avoir une température dans le voilier avoisinant les 30°C tous les jours…

null

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • feu dartifice
  • feux dartifice

Hélisauvetage

Milieu d’après-midi, démonstration d’hélitreuillage dans l’avant-port de Port-Camargue…
Impressionnant cet hélico et la rapidité avec laquelle ils peuvent effectuer leur manœuvre ! Bon, la mer est plus que calme… euh le port ! :) Ok, nous sommes bien loin des situations difficiles dans lesquelles ils peuvent intervenir…
Petite douche pour les observateurs situés au premier plan…

port camargue

port camargue

port camargue

Anniversaire de Port Camargue

Aujourd’hui, pas envie de bouger et chouette tout est à côté…

Ce samedi, le port fêtait ses 40 ans d’existence (et nous nos 1 an par la même occasion) !
Cette journée fut rythmée par diverses animations qui s’étalèrent du matin jusque dans la nuit. Au programme : visites gratuites, messe, défilés de gardians, démonstrations de sauvetage par la SNSM, musiques déambulatoires, feux d’artifice, bal et autres…

Vous vous direz surement « Tiens, bizarre, ils étaient au courant, pour une fois ! » Et bien même pas mdrr. C’est notre voisin qui nous a renseigné le jour même. En fait, je m’étais levée à la même heure que la messe qui se déroulait au pied de la capitainerie (donc tout à côté de nous) mais à vrai dire, je n’avais absolument rien remarqué de spécial. C’est sûr, un évêque et des choristes sur le port, c’est parfaitement habituel Christelle…

Une chaleur étouffante, un soleil de plomb, très peu d’air, une fatigue qui fait traîner les pieds… Autant d’arguments pour rester à se reposer bien tranquillement sur le bateau…

Mais nous étions aux premières loges !