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Mistral et compagnie

Petit temps au Cap pour une semaine plan-plan et pour retrouver les passagers du moment…

Le voilier a accueilli pour quelques jours Cyril et Lola ; avec qui nous avions prévu d’aller à Gruissan. Mais finalement, le vent en aura décider autrement ! Trop fort, ou de plein nez, un avis de grand frais… Bref tout ça n’était pas très encourageant. Il faut dire également qu’on a le temps ; rien ne nous presse, alors il est vrai qu’on fait peut-être un peu les difficiles pour choisir et pour espérer des conditions idéales de navigation…

Affaire à suivre !

Le polluport

Questions qualité de vie et surtout d’environnement…

Le port de plaisance de Sète, on l’apprécie particulièrement pour au moins dix bonnes raisons :

1) Son air sain et respirable


2) Ses eaux claires et limpides


3) Son port toujours propre et ses infrastructures sécuritaires


4) Ses Boy-scoots toujours souriants


5) Sa délicate odeur de gasoil ou de cantine, selon les vents…

6) La magnifique vue qu’il nous offre, grand plongeon au cœur de la nature

port
7) Le fait de garder le pied marin sans sortir le bateau du port

8) Son statut de premier port de pêche en Méditerranée et la limitation de la vitesse dans les eaux du port


9) Sa douce sérénade quotidienne (couinement de pare-battages écrasés)

10) Son désir inébranlable de vouloir repeindre le pont du voilier couleur « dépôts-noirâtres-pollués »

A Sète donc tu iras, que si pas d’autres choix tu n’as…
Et… Bien plus heureux sont les Pavillons Bleus !

La date est posée

« Ah Christelle, il faut que je vous vois pour vos dates de congés annuels… »
Moi aussi, je voulais m’entretenir avec vous ! Euh… Et c’est moi qui commence.

J’ai enfin pu annoncer à la cadre du service dans lequel je travaille actuellement que je partais bientôt. Quel soulagement ! Mais en même temps, je me traîne toujours cette petite impression de culpabilité qui me sous-entend que j’abandonne mon équipe et donc les personnes qui bossent avec moi.

C’est quand même terrible de se sentir honteuse de partir, d’éprouver le désir de changer de port et de vouloir travailler ailleurs. Et tout ça parce que le système hospitalier vous fait croire que vous êtes indispensable en ces temps de pénurie d’infirmières et que si vous lâchez tout, vous mettez tout le monde dans la difficulté. Il vous manipule autant qu’il le désire. Un pion vous êtes. Et puis mince, comment il faisait sans vous !?

J’ai donc donné mon préavis d’adieu qui me fera travailler jusqu’au 15 mars. Après, ce sera à voir avec Jean-Rémy selon sa situation. Ainsi, si lui aussi est libre, nous partirons de suite direction Gruissan. Et si ce n’est pas encore le cas, nous irons au Cap d’Agde le temps qu’il finisse son boulot afin d’écourter ses trajets boulot-dodo et surtout afin de quitter Sète !

Sinon quoi de neuf ? Comme tout le monde, on a froid et on ne languit qu’une seule chose ; pouvoir se réchauffer avec les premiers rayons de soleil du printemps…

On a pété l’taquet !