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Minorque – Mouillage Cala Trebeluja

Après un petit bain salé de bon matin, nous décidons d’emmener Renaissance découvrir la plus vieille île des Baléares et également celle située la plus à l’est ; Minorque.

Elle est paraît-il, la plus sauvage et la plus authentique car elle possède tout simplement moins d’aménagements touristiques que ses collègues.

Etant restreints par l’impératif temps, nous n’en verrons que peu puisque si tout se passe comme voulu, dimanche, nous serons de niveau sur Majorque. Trois minuscules petits jours pour faire deux Cala sur la côte sud ou ouest et pour tenter de passer un peu de temps à Ciudadela. En espérant que le port ne soit pas bondé, ce qui, apparemment, n’est pas gagné. Demain, prépare ton espagnol, tu tentes de réserver ?

Et puis aussi… vu ce qu’a le frigo dans le ventre, on n’pourra pas aller très loin sans refaire le plein de bouffe !

Aujourd’hui est une journée sans vent. Un tout petit souffle nous permettra de parcourir six miles en se trainant mais après moteur ! En tout, nous ferons ces 26 miles en quelques heures à suer sous un soleil brulant. Renaissance a croisé tout pleins de plastiques dégueu ainsi que deux poiscailles volants (Si bien sûr on émet l’hypothèse qu’une bestiole qui sort de l’eau pour y retourner est un poisson, et que parcourir 500 mètres en l’air ; ça s’appelle voler…)

Nous avons atterri dans une jolie Cala et pas si bondée que ça malgré l’heure un peu tardive à laquelle Renaissance est arrivé. Nous sommes entre de petites falaises, il y a une petite plage au fond ainsi qu’une petite rivière dans un coin. Nous sommes tous les deux séduits par ce mouillage !

Le voilier est entouré par plusieurs autres bateaux, la plupart sont français, … ainsi que par des Tout-nus. Et je monte au mât, et je vais sur la plage, et je vais me balader sur les cailloux, et je pêche… Tournez la tête à gauche ou à droite et votre regard croisera inévitablement une paire de fesses prenant le soleil !

Une autre forme de liberté sans doute ? :)


 

Majorque – Mouillage Cala Molto

Ce matin, grande nouvelle ! Le frileux s’est enfin jeté à l’eau haha ! Petite baignade donc pour tous les deux dans une eau relativement chaude et une
grosse première nage pour rejoindre le rivage et puis pour le retour.  C’est à ce moment là que le vent a choisi pour se réveiller…

Ensuite nous avons décollé à midi pour une autre calanque dix miles plus loin. Allé ça fait quoi ça ? Deux heures de nav’ ? En route.

Bon, ben, nous en mettrons plus de quatre ! Quatre heures à tirer deux bords, à tester le foc sur l’étai largable et enfin quatre heures à remonter au moteur contre un vent de 16-20 nœuds et contre de la houle également. (Me permettrais-je aussi de rajouter : …quatre heures à entendre les jérémiades assommantes d’un capitaine fataliste ce jour…  pff ? :)

Enfin donc Renaissance s’avance dans l’anse formée par les deux calas juxtaposées et séparées par un promontoire rocheux. Nous choisirons Cala Molto, plus calme, moins de touristes, toute petite plage et pas d’immeubles et peut-être un tout petit peu plus protégée que Cala Guya, sa voisine.


Majorque – Mouillage Cala Es Calo

Ce n’est pas vraiment une cala à proprement parlé mais plutôt une petite zone de mouillage abritée du vent juste avant de passer le cap Farrutx. Nous y parviendrons en milieu d’après-midi après avoir fait une petite promenade à pied dans la précédente cala. Nous mouillerons l’ancre face à des collines couvertes de garrigue un peu pauvrette tout près d’un petit môle.

Il y a peu de bateaux à moteurs ici mais beaucoup de voiliers… C’est vrai qu’on y est pas mal au final…

Le vent a soufflé jusqu’à la tombée de la nuit puis d’un seul coup, il est complètement tombé. Plus rien, pas de houle non plus, juste de quoi bien dormir…


Majorque – Mouillage Cala de Engossaubas

Après le Cap de Formentor, nous avons pris la route de la baie de Pollensa. Le soleil matinal commençait maintenant à bien réchauffer nos deux carcasses
fatiguées.

Nous n’aurions pas pu souhaiter mieux comme premier mouillage car Cala de Engossaubas est superbe. Elle est entourée de hautes falaises blanchâtres parsemées de pins et elle est parfaitement protégée. Nous avons mouillé dans la cala déserte en plein milieu par sept, huit mètres de profondeur. L’eau est d’un bleu incroyable, rien à voir avec celle de la Costa Brava. Le fond est fait de sable et d’algues (les mauvaises), on peut y voir l’ancre et elle grouille de poissons.

Nous avons passé une bonne partie de la journée à contempler les paysages et à sommeiller dans le cockpit. Et puis, ce fut la ruée vers l’or ; de nombreux bateaux sont arrivés apportant avec eux bruits, jet-ski, musique et autre agitation…

Au petit soir, gonflage de l’annexe et nous voici partis pour découvrir les alentours à présents libres.


Et ce n’est qu’en arrivant sur la toute petite plage cailloutée que nous aperçûmes la première des nombreuses chèvres sauvages qui gravitent sur les îles et dont les premiers « bèèè » s’étaient fait entendre plus tôt le matin. :)

Nous dormirons d’un sommeil de plomb entourés de quatre autres voiliers dans cette cala sympatoche qui sonne pour nous comme une jolie récompense après la traversée…