« Nous ne serons que peu protégés mais qu’importe ? » Ah vous faites moins les vaillants après une nuit à se faire rouler dans tous les sens !
De plus, le vent a soufflé assez fort de nord nord-est toute la nuit… Ce fut donc un réveil un peu chaotique, dès que votre premier pied touche le sol, paf vous valdinguez contre la cloison ! Bon au moins, ça nous permet de tester notre résistance à cet inconfort maritime qu’est la houle.
Un coup de tram étant annoncé pour le lendemain matin 3h, nous décidons d’aller au port pour la nuit. Nous évitons Palamos qui est, selon notre guide, assez cher et nous partons ainsi vers le port d’Aro, construit sur le delta du Rio Ridaura.
L’entrée est serrée, il fait trop chaud à l’abri du vent et c’est en fait un minuscule port de plaisance très et trop bourgeois. Amarrage devant les pompes à essence, je file vers la capitainerie. Clim, nanas toutes pomponnées en uniformes, énorme écran de caméra surveillance à l’entrée, est-ce possible d’avoir une place pour cette nuit ? Pas de soucy. La place de port pour Renaissance nous en coûtera juste 90 euros ! Abusé, payer aussi cher pour aussi peu…
Et ce guide Imray qui nous disait que les prix pratiqués étaient des « tarifs moyens » moué. Nous laisserons également 60 euros de caution pour un robinet d’eau et une prise électrique.
Le port est riquiqui et il n’y a pratiquement que de bateaux à moteurs. Des panneaux indiquant la présence de caméras sont postés tous les vingt mètres. Il y a beaucoup d’employés portuaires qui surveillent les bateaux, qui vous aident à vous amarrer, qui arrosent les parterres de pelouse à 13 heures de l’aprem…
Nous sommes le 14 juillet et l’hymne national retentit ce soir dans le port ! V’là aussi des dizaines de mosquitos qui nous foncent dessus ! On doit s’enfermer à l’intérieur le temps de l’assaut.
La tramontane a-t-elle soufflé ? Nous n’en sommes pas vraiment certains. On aura donc payer pour du repos, pour refaire les pleins et pour nettoyer un peu le voilier.
Bref pour nous, Aro, petit port à éviter et premier mal-être pour moi depuis le départ ; nausées dès que Renaissance fut amarré, mal à l’estomac, envie de dégobiller et puis cette canicule… Un mal de terre peut-être ? :)
Le mal de terre, j’ai connu l’an dernier, et ça ne passe pas aussi vite que je l’aurais souhaité….