Dans la campagne bossue

Dimanche, nous nous mettons en route pour découvrir encore un autre visage de Cuba. Direction l’ouest pour la province de Pinar del Rio ! Nous partons découvrir les mogotes de Vinales, formations géologiques toutes en hauteur aux formes arrondies… Le paysage est sympa et nous nous sentons miniatures face à ces drôles de collines couvertes de végétation. Certains de ces mogotes abritent tout un réseau sous-terrain et plusieurs grottes sont à explorer…
Ici la terre est rouge et cette région est principalement consacrée à la culture du tabac. D’ailleurs un jeune que nous avons pris en stop, nous répétera plusieurs fois que les meilleurs cigares du monde viennent bien de cette terre ! Il y a une multitude de chemins de rando dans le coin et nous regrettons de ne pouvoir y rester plus longtemps…

Les mogotes de Vinales

Séance baignade

Petite balade, les pieds rouges !

Paysage typique de la région…

Manque plus que les dinosaures et le tableau est parfait ! ;)

Lundi matin, retour au bureau de l’immigration avec nos deux passeports et nos timbres fiscaux ! Après une quinzaine de personnes, c’est notre tour et nous pensons en avoir terminé de toute cette paperasse. Malheureusement, la madame exige une deuxième pièce attestant bien notre identité en plus de nos passeports ! La carte de crédit de JR fera l’affaire mais je n’ai pas la mienne sur moi. Allez hop, re-direction la marina pour récupérer ma carte et pour re-re-retourner ensuite à l’immigration. Re-attendre après une dizaine de personnes pour qu’enfin elle nous remplisse nos fameux sésames !! Muchas gracias ! Ca y est, nous possédons nos prolongations de visa valables pour un mois supplémentaire. Vous trouvez qu’en France, c’est chiant les démarches administratives ? Et bien ici, c’est tout pareil mais en dix fois plus pire ! Et le plus triste dans l’histoire, c’est qu’on a fait tout ça pour se barrer le lendemain mdrr (jaune, le rire). En effet, nous avons décidé de quitter Cuba pour les Bahamas en profitant de l’actuelle fenêtre météo nous amenant un vent de sud-est. Depuis le 26 mars, notre visa est expiré. Nous sommes restés deux jours sans papiers et partons le 29 ! Est-ce qu’on aurait pu s’en passer ? Et NON nous a annoncé la guarda lorsque nous sommes arrivés à la Havane…
Après s’être débarrassé de la voiture, nous faisons un avitaillement en fruits et en légumes grâce à quelques vendeurs ambulants débusqués sur le chemin. Le retour au bateau depuis l’agence de loc’ se fait encore une fois à pieds et en sueur, oui oui on est un peu maso… Avitaillement au supermarché de la marina ou nous devons dépenser tous nos derniers CUC. Maintenant, il nous faut préparer la route et remettre Renaissance en ordre pour prendre la mer. Hum, j’aurai bien pris un jour de repos mais pas le choix, si on veut partir c’est maintenant ou (beaucoup) plus tard…

Le lendemain, les choses s’enchaînent assez bien. Plein d’eau, paiement de la marina qui se sert au passage directement en propina sur la facture, recoucou aux gentils français qu’on a déjà croisé à Cayo Largo et qui viennent juste d’arriver, plein de gasoil au ponton carburant et amarrage au ponton de la guarda pour nos toutes dernières formalités cubaines !!
Nous poireautons là une bonne demie heure avant que le relou de la guarda + un bonhomme de l’immigration montent à bord. Remplissage des papiers et ils nous remettent notre précieux despacho international ; la sortie du pays. Le guarda me montre Yoda pourtant attachée et que je tiens éloignée dehors en me répétant « Agressive agressive !!!! » Quoi elle ? Agressive notre grosse patate !!? Mais non lol ! Ensuite, c’est la fouillette par l’officier de l’immigration qui demandera à JR des sous (et non ! De toute façon on a plus rien), qui tentera de nous taxer un téléphone et qui demandera ensuite du parfum. Jean-Rémy lui donnera deux savons qui puent… Et il finira son travail en nous volant un paquet de gâteaux au chocolat (rrr) directement dans le placard. Espèces de gros c*ns va ! Ce comportement m’énerve au plus haut point. Tous les officiels précédemment rencontrés à Cuba ont tous été parfaitement pro et sympathiques sauf ces deux abrutis !
A peine sont-ils descendus de notre bateau que nous nous grouillons de libérer Renaissance et déguerpissons de là ! La page Cuba se tourne… Nous partons à présent pour 250 milles de mer afin de rejoindre les îles Bahamas…

----------Articles similaires:----------

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *