Le safran rencontre l’aspi

Si toutes les cloques d’osmose du safran ont été percées et paraissent à présent bien sèches, il en reste deux qui nous posent soucis.

Elles suintent en permanence depuis plusieurs semaines gouttes après gouttes. Aux grands maux les grands remèdes ! C’est armé d’une perceuse que Jean-Rémy s’y attaque (euh comme un bourrin ?).
N’empêche que cela fonctionne, et que l’eau est attirée hors du safran. A voir la quantité qui en sort, ce dernier est encore bien gorgé de flotte ! On perce et on agrandit les trous… De toute manière, il n’y a pas d’autre solution si on veut virer  le maximum d’humidité qui stagne à l’intérieur car le problème ; c’est que l’époxy n’accroche pas sur les surfaces trempées. De plus, le but n’est pas d’emprisonner l’eau à l’intérieur du safran derrière une barrière étanche. Il faut donc impérativement tout sécher avec d’y appliquer les futures couches…

Nous ne sommes pas dans les temps niveau timing. La remise à l’eau est pour bientôt et à cette heure-ci, on ne devrait plus être en train de percer mais plutôt être en train de tout reboucher !
La grande question est donc : comment accélérer le temps de séchage de ces deux cloques d’osmose re- fraîchement percées ? Par tout sur la toile, nous lisons qu’il n’a pas vraiment de méthode pour accélérer le processus ; enfin si peut-être une mais ses résultats ne semblent pas être très satisfaisants (Traitement Hotvac cher et cuisson)…

Une idée farfelue vient au capitaine, R2-D2 va reprendre du service ! Désespérément, j’avais imaginé utiliser le sèche-cheveux pour tenter de diminuer le temps de séchage (avec très très peu d’espoir c’est dire) mais c’est notre aspirateur à tout faire qui va s’en charger. Tout simple, on place son embout sur les deux cloques et puissance max’ en avant ! Quelle surprise ce fut de voir que finalement ce n’était pas si inutile que ça ! On entend même l’eau qui est aspirée lorsqu’elle passe dans le tuyau… Plusieurs minutes après, on videra trois fois une petite quantité d’eau de l’aspi.

Le safran doit se sentir nettement plus léger. On estime grosso modo que nous lui avons soutiré 3 ou 4 litres de flotte depuis la mise au sec du voilier.

Maintenant, ça ne suinte plus. Les orifices sont secs. On va patienter quelques jours en laissant tranquille le safran histoire de voir comment la chose évolue et si l’eau réapparaît…

Ah vivement que Renaissance retrouve l’eau, marre de faire des heures sup’ après le boulot ! :)

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3 commentaires pour “Le safran rencontre l’aspi”

  1. Domm dit :

    Me revoilà de retour sur la toile, j’ai du boulot pour te lire depuis janvier dernier…
    Bises et à bientôt

  2. Esperança dit :

    Felicitations pour tout ce travail!

    amities
    Angie

  3. Drouhot dit :

    Bon courage à vous je vous suit par web interposé et cela me permet de commencer à voyager avec vous
    Bonne remise à l’eau en attendant de pouvoir vous suivre un de ces jours sur les océans en attendant merci pour tous et recevez un gros bisous affectueux de Narbonne

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