La tête dans les nuages

Le centre de l’île est également très dépaysant.

Difficile de tout vous raconter, on a la tête trop pleine d’images… D’abord nous sommes montés au col de l’Encumeada à 1000m d’altitude, pour aborder ensuite le haut plateau de Paul da Serra formé par un banc de lave très compact et curieusement horizontal. Ici, la végétation ne se résume qu’à une espèce de lande quasi désertique car les terres sont infertiles.

Direction maintenant vers les hauteurs de Madère. Nous montons jusqu’au pic d’Arieiro, troisième sommet de l’île à 1816m, où le panorama est vraiment superbe. Nous avons vue sur toutes les autres montagnes environnantes. La roche est comme déchiquetée. En contre-bas, les bancs de nuages stagnent tranquillement…

A Sao Vicente, nous nous sentons tout petits devant le décor qui s’offre à nous. Dire que des gens habitent dans ces maisons, là, perchées tout là-haut et au milieu de tout ce vert…

Nous ne verrons malheureusement pas le Cabo Girao, promontoire rougeâtre qui fait face à l’océan. Des travaux sur le belvédère boucheront le paysage. Dommage car c’est, je crois, la deuxième plus haute falaise d’Europe (580m à pic) !

Retour à bord le soir. Nous avons un peu l’impression d’être hors du temps du fait de notre solitude au mouillage. Mais où sont donc passés tous les autres bateaux qui font route comme nous ? Sont-ils tous parqués à Quinta do Lorde, cette nouvelle marina située dans un village fantôme, tout neuf, inhabité et loin de tout ? Pour la petite histoire et selon deux madériens rencontrés, sa construction a débuté il y a une dizaine d’années maintenant. Situé près de la réserve naturelle, de ses défenseurs et faute aussi d’investissement, le chantier a été fortement ralenti. Son inauguration doit avoir lieu d’ici quelques mois mais pour l’instant le village reste toujours sans âme… Le temps est pourtant radieux et la mer très calme !

Piscines naturelles à Porto Moniz…

Heureusement, sur le ponton, nous rencontrons un chaleureux couple de retraités qui nous invitent à bord de leur voilier, caché entre les bateaux de pêche. Sans moteur, sans électronique dernier cri, c’est un peu la vieille école ! Depuis une vingtaine d’années, ils naviguent. Sur leur bateau, nous trouvons leur animal de compagnie : un canard !! :)

Nous découvrons deux spécialités madériennes, l’espada (l’épée), poisson des grandes profondeurs et le bolo do caco, pain à la patate douce avec lequel on se goinfre tous les jours !

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