Baie de Zarco, dans la vallée

Nous arrivons à Machico après une très courte navigation au moteur et sous un soleil de plomb. Nous y trouvons une petite baie accueillante du nom d’un des premiers navigateurs ayant posé le pied sur Madère.

L’ancre est jetée à proximité d’un autre voilier. Ce mouillage est bien abrité, de bonne tenue sur fond de sable et le cadre est plutôt sympa. Dans la partie est de la baie, le port accueille quelques embarcations locales et de gros bateaux de pêche des Açores attendent de meilleurs conditions pour reprendre la mer. En effet là-haut, ça chahute pas mal en ce moment car les dépressions s’enchainent… En temps normal, les bateaux de passage peuvent trouver une place le long du quai en béton. Il est possible de débarquer en annexe sur les digues de la plage où directement sur les pontons de la marina ; ses portes ne fermant pas… Y’a même un ship !

Le village est calme et pratique. On y trouve tout ce qu’on veut pour l’avitaillement et la gare routière, avec de nombreux bus pour Funchal, est à un quart d’heure de marche.

Nous partons à l’exploration des environs, à pied et en bus.

Chose singulière, Madère dispose d’un réseau de 1 400km de canaux d’irrigation (appelés les levadas) qui dessert toutes les terres cultivées de l’île. Beaucoup de ces canaux sont doublés d’un étroit sentier sur lequel on peut marcher. Il suffit alors de suivre le cours d’eau pour profiter de la nature environnante… C’est un eldorado pour les randonneurs !

Nous commençons notre découverte en nous nous promenons le long de la levada des Mimosas ou levada de Maroços qui serpente sur les hauteurs de la vallée au milieu de vignes, de bananiers, de choux et de cannes à sucre… D’en haut, nous pouvons observer les poios ; toutes petites terrasses cultivées. La pente est raide pour retourner dans Machico, aïe les jambes !

Nous retrouvons notre bateau à la nuit tombée.

Fin de soirée dans le cockpit, nous discutons de choses et d’autres quand soudain un petit bruit sur le roof devant !

Dans la nuit, nous distinguons une boule grise qui commence à grimper sur la capote… Le matou  est sorti ? Un regard dans le bateau et nous voyons Yoda toujours endormie sur la banquette… Stupeur quand nous apercevons la longue queue noire de l’animal au dessus de notre tête ! Un gros rat ! Eurk’ ! Ni une ni deux, j’expédie l’indésirable par dessus bord ! On les dit bons nageurs mais nous n’imaginions pas du tout qu’ils pouvaient grimper sur la chaine d’ancre… Bon euh cette nuit, on dormira les panneaux de pont fermés hein ! :)

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